Du Chili à la France : Mauricio Arancibia, un artiste accompli

Les élèves de CM2 de l’école Edmond Bocquier s’intéressent à l’art local dans St Gilles Croix de Vie et ses environs. Ils ont rencontré Mauricio Arancibia, 44 ans, sculpteur originaire du Chili.   


Petit, Mauricio Arancibia dessinait beaucoup, il avoue même qu’il était assez bon. A 24 ans, Mauricio entre aux Beaux-arts de Valparaiso pour devenir peintre. Finalement, il découvre la sculpture et se passionne. Mauricio aime la matière, la toucher, la travailler. Il se confie : « J’aime l’idée de partir d’un matériau brut et de faire naître une sculpture »

Selon lui, chaque sculpture est comme un enfant, il est impossible de choisir lequel il préfère. Parfois il lui arrive de parler à ses sculptures quand il y a un visage, avec ses yeux, sa bouche, son nez… Il peut l’observer comme un être vivant : « C’est comme si ma sculpture avait une âme, alors je lui parle ».

Mauricio Arancibia vit de son art depuis 2004. Selon lui, l’art sert à s’exprimer. Comme le poète à travers ses vers, Mauricio s’exprime avec ses sculptures. Il aime son métier, pour lui l’essentiel c’est d’avoir du plaisir à travailler.

Mauricio Arancibia sculpte toutes sortes de pierres. Il préfère cependant les pierres dures. En ce moment, il affectionne particulièrement les pierres colorées, le lapis lazuli et l’opaline.

Côté outils, Mauricio utilise un disque diamanté plus efficace pour sculpter les pierres dures. Quand il souhaite le calme et le silence, il privilégie le ciseau, les râpes, le marteau et les gouges…

En ce moment, Mauricio fait beaucoup de visages. Par le passé, il a également réalisé des sculptures animalières. Ses sculptures sont différentes, il peut faire de toutes petites sculptures qui mesurent moins de 10 cm comme des sculptures monumentales qui peuvent atteindre 4 mètres de hauteur.

Premier prix. En 2020, Mauricio a participé à l’exposition « Des Marbres et des Sculptures » à La Rochelle. Il a également exposé à Surgères. Il s’agissait d’un symposium de sculptures. Pendant 7 jours, des sculpteurs professionnels ont travaillé le bois, le métal ou la pierre sous le regard du public. A la fin de cette semaine, Mauricio Arancibia a reçu le premier prix. Sa sculpture s’appelle « Les extraterrestres », cela fait 20 ans que l’artiste l’avait imaginée en dessin.

Entre le Chili et la France. Mauricio pense qu’il est bien plus facile de vivre de l’art en France. Il se confie : « Dans mon pays, on est doué pour la danse, la musique. Je trouve que l’Europe a un vrai goût pour l’art et que l’art coule dans les veines des européens ».

Article rédigé par Lorenz, Leam, Victor, Loïs, Ange, Armand, Malorie, Tiya, Juliette, Vadim, Léa, Iban, Kenny, Shauna, Nell, Kilian, Maëline, Gaspard, Camille, Khalissa, Lelia, Lalie, Adèle avec le soutien de leur enseignante Sophie Murail. 

Photos par les élèves de CM1-CM2. 

 

 

Les élèves au travail, en apprentis journalistes  

 

 

 

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